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Conseils en achat immobilier

Tout savoir sur la qualité de l’air intérieur, pour un logement sain

décoration épurée d'une chambre

Quels sont les différents polluants intérieurs ? Comment évaluer la qualité de l’air de votre maison ou de votre appartement ? Comment l’améliorer ? Suivez le guide !

Qu’est-ce que la qualité de l’air intérieur du logement ?

Nous passons près de 80 % de notre temps dans des lieux clos, c’est dire l’importance que l’air y soit sain ! D’autant que la pollution peut avoir des conséquences parfois lourdes sur la santé et le bien-être de chacun. Pour préserver au mieux la qualité de l’air dans votre logement, voici un guide complet sur les différents polluants pouvant l’affecter et les solutions pour y remédier. Domicile, école, locaux de travail, moyens de transport… Nous passons la majorité de notre temps dans des espaces confinés. Lesquels sont exposés à la pollution venue de l’extérieur, mais également aux polluants "intra-muros" : produits chimiques, monoxyde de carbone, fumée de cigarette…

La bonne qualité de l’air intérieur (QAI) est essentielle pour s’assurer d’habiter un logement sain. L’air que nous respirons a en effet des conséquences plus ou moins graves sur notre santé, de la simple gêne olfactive à de véritables pathologies chroniques…

La qualité de l’air est donc devenue un sujet de préoccupation majeur pour les pouvoirs publics, qui ont créé l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) en 2001. L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) collabore avec l’OQAI sur ces questions. Le 19 septembre a d’ailleurs été décrété "Journée nationale de la qualité de l’air", dans le but de sensibiliser tous les Français à l’importance de respirer un air de qualité.

Mais pour améliorer la qualité de l’air chez soi, il convient tout d’abord de connaître les différents polluants afin d’en réduire les émissions, et d’assurer un bon renouvellement de l’air dans le logement.

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Quels polluants sont nocifs pour la qualité de l’air intérieur ?

Nombreux sont les polluants à l’origine de la dégradation de la qualité de l’air intérieur. Moisissures, gaz radioactifs, particules et fibres, mais également mobilier, moquette ou encore produits d’entretien ménager peuvent ainsi gravement nuire à la santé.

1. Les polluants chimiques

Ils relèvent de 4 catégories :

  • Les composés organiques volatils (COV) : les peintures, colles, parfums et autres désodorisants ont tendance à s’évaporer à température ambiante. Ils contiennent des substances nuisibles, comme le benzène ou le formaldéhyde, qui sont ensuite inhalés par les occupants du logement ;
  • Les composés organiques semi-volatils (COSV) : muscs, bisphénols et autres polluants chimiques se retrouvent notamment dans les produits de traitement du bois, les revêtements de sol et de murs, les plastifiants, etc. ;
  • Le monoxyde de carbone, (CO) : inodore et incolore, ce gaz est l’ennemi du logement sain. Il se dégage lorsque les appareils de production d’eau chaude ou de chauffage fonctionnent dans une pièce mal aérée, ou qu’ils sont mal entretenus ;
  • La fumée de tabac et les pesticides.

Pour limiter l’impact de ces polluants sur la qualité de l’air intérieur, la loi a mis en place un étiquetage obligatoire, afin que les consommateurs puissent connaître le niveau d’émission de certains produits (d’ameublement et de décoration notamment).

> À lire également : Comment décorer son intérieur

2. Les polluants biologiques

Ils regroupent les organismes vivants, infectieux ou allergènes, comme les moisissures ou les déjections des acariens, qui viennent diminuer la qualité de l’air intérieur.

3. Les particules et les fibres

Faire la cuisine ou le ménage, bricoler, utiliser un ordinateur, constituent autant d’activités qui peuvent produire des particules et des fibres, lesquelles se retrouvent en suspension dans l’air et sont respirées par les occupants.

4. Le gaz radioactif

Certaines régions de France sont exposées au radon, un gaz naturel inodore et incolore. Dans ces communes, il est vivement recommandé de suivre les prescriptions relatives à la ventilation et l’aération du logement.

> Pour aller plus loin : Le diagnostic immobilier d’état des risques et pollutions

Quels sont les risques pour la santé d’un air intérieur vicié ?

Nous ne sommes pas tous égaux face aux risques liés à la pollution de l’air intérieur. Les enfants, les personnes âgées ou malades, les femmes enceintes, notamment, sont encore plus sensibles à l’exposition aux polluants. Les conséquences sur la santé peuvent alors être très graves, en fonction de la nature du polluant et de la durée d’exposition.

Le syndrome du logement malsain, dans lequel la ventilation est défectueuse ou qui est exposé aux COV, entraîne sur les occupants des troubles aussi divers qu’un déficit de l’attention, des irritations du nez, des yeux et de la gorge, des maux de tête, une certaine somnolence…

Dans les cas les plus graves, comme l’empoisonnent au monoxyde de carbone, les effets de la pollution de l’air intérieur peuvent être létaux. Certains polluants comme la fumée de tabac ou le formaldéhyde peuvent également être à l’origine de pathologies graves, comme le cancer.

Comment contrôler la qualité de l’air chez soi ?

Pour assurer à son logement une bonne qualité d’air intérieur, encore faut-il avoir une idée de la nature des polluants auxquels il est exposé. Un diagnostic peut être à cet effet nécessaire. Il peut être réalisé par :

  • Un professionnel de la QAI : le gouvernement est actuellement en train d’envisager de soutenir le développement du métier de « conseiller en environnement intérieur ». Il existe également des experts, qui interviennent à domicile pour faire des tests. Ils rédigent ensuite un rapport préconisant les solutions à adopter pour assainir l’air du logement selon les causes de pollution. Comptez entre 400 et 600 € la prestation ;
  • La domotique : la maison est de plus en plus connectée et les appareils domotiques peuvent mesurer en temps réel la qualité de l’air de l’habitat. Ils peuvent se contenter de vous délivrer l’information afin que vous preniez les mesures adéquates, mais également vous avertir lorsque la pollution de l’air intérieur dépasse certains seuils. Selon leur degré de sophistication, les capteurs domotiques coûtent de 100 à 300 €.

L’importance de la ventilation pour un logement sain

Pour garantir la qualité de l’air intérieur, la ventilation et le renouvellement de l’air sont indispensables. D’autant plus qu’avec l’amélioration des performances énergétiques de l’habitat, la circulation de l’air ne se fait plus aussi bien qu’avant.

La ventilation est obligatoire dans tous les logements construits après 1982. Les besoins en aération dépendent de plusieurs facteurs comme :

  • La superficie de l’appartement ou de la maison ;
  • Le nombre d’occupants ;
  • Leurs habitudes de vie (tabagisme, bricolage…) ;
  • L’humidité ;
  • La qualité de l’air extérieur ;
  • Le choix des matériaux utilisés pour l’ameublement du logement, mais également pour sa construction ;
  • La présence d’appareils à combustion comme certains types de chaudières…

La ventilation naturelle, c’est-à-dire l’aération des pièces, est rarement suffisante pour assurer la qualité de l’air intérieur. Il faut très souvent la coupler avec une ventilation mécanique, installée dans les pièces humides comme la salle de bain, ou celles où l’usage de polluants est fréquent, comme la cuisine. Il en existe de différentes sortes : la VMC à simple flux hygroréglable, simple flux autoréglable, à double flux ou encore à flux réversible. Leur coût est variable ; pour bien choisir, attention à prendre en compte les spécificités de votre logement, notamment son isolation.

Dans tous les cas, pour que la ventilation à grilles ou la VMC soit efficace, il convient de l’entretenir régulièrement. Il faut donc dépoussiérer la première, changer les filtres de la seconde… Au moment d’installer votre VMC, vous pouvez tout à fait envisager une prestation d’entretien avec le professionnel à cet effet.

> À lire aussi : La réglementation RT2012 dans les logements

Les bons gestes pour améliorer la qualité de l’air

Un logement sain et une bonne qualité de l’air intérieur passent également par l’adoption de réflexes simples et de bonnes pratiques.

1. Aérez suffisamment votre logement

Chaque jour, aérez votre logement, même en plein hiver ; quelques minutes suffisent pour renouveler l’air. Si vous étendez une lessive ou que vous passez l’aspirateur, il est également recommandé d’ouvrir les fenêtres pour limiter l’inhalation de polluants.

Par contre, si votre commune connaît un épisode de pollution extérieure, n’aérez ni le matin ni le soir, c’est-à-dire pendant les périodes de pics de pollution. Évitez également de vous exposer aux produits d’entretien ménager ou au tabac.

2. Évacuer l’humidité

L’humidité est source de moisissures et favorise la prolifération des agents allergènes et infectieux. Pour la limiter, vous pouvez :

  • Faire sécher le linge à l’extérieur si vous en avez la possibilité, sinon, dans une pièce où la ventilation est suffisante ;
  • Aérer les pièces pendant ou après les activités qui produisent de l’humidité (cuisson, douche…).
Bon à savoir

Une humidité intérieure minimale est toutefois nécessaire pour éviter les irritations de la peau et des muqueuses, propices aux inflammations en hiver notamment. Idéalement, elle doit être comprise entre 40 et 60 %. Certains systèmes de chauffage, dont les pompes à chaleur, contribuent à absorber l’humidité de l’air quitte parfois à trop l’assécher. Dans ce cas, n’hésitez pas à faire sécher votre linge à l’intérieur, voire à équiper votre logement d’un humidificateur !

3. Acheter des produits moins polluants

Il vous suffit pour cela de vous reporter à leur étiquetage en matière d’"émissions dans l’air intérieur". L’échelle va de A + pour les produits les propres, à C pour ceux qui polluent le plus. Les produits écolabellisés sont également moins nocifs pour la qualité de l’air intérieur.

Utilisez avec précaution les produits ménagers. Dans la mesure du possible, préférez des modes de nettoyage sans polluants, comme les chiffons microfibres et les nettoyeurs à vapeur.

Surtout, ne mélangez pas les produits entre eux, il peut en résulter une réaction chimique dangereuse pour votre santé.

Enfin, soyez prudent avec les encens et les bougies parfumées, qui libèrent beaucoup de polluants !

Quant aux plantes dépolluantes, leur rôle demeure très limité pour assurer la qualité de l’air intérieur du logement. Préférez donc aérer chaque jour et mettre en place des gestes simples au service d’un logement sain.

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