Simulation de placement financier : comment optimiser les rendements de l’immobilier ?
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Placer votre argent dans l’immobilier permet non seulement d’investir dans une valeur sûre, mais aussi de défiscaliser.
Simulateur de placement financier : comment ça marche ?
Rentabilité brute, rendement net, charges et risques… Avant de choisir un support d’investissement pour placer vos économies, comparez bien leurs performances respectives. Les calculs nécessaires ne sont pas toujours intuitifs et supposent de prendre en compte de nombreuses variables. Des opérations que les simulateurs de placement financier et les simulateus de placement immobilier peuvent vous aider à réaliser.
Un simulateur de placement vous permet de calculer la rentabilité annuelle moyenne d’un investissement financier. Prenons l’exemple d’un placement qui affiche, par exemple, une performance de 25 % sur 10 ans. Il ne suffit pas de diviser ce taux par 10 pour évaluer son rendement annuel. En effet, chaque année permet au capital placé de générer des intérêts, qui vont gonfler votre épargne et eux-mêmes fructifier les années suivantes. Évaluer une rentabilité annuelle n’est donc pas une opération intuitive : dans notre exemple, elle est en fait de 2,26 %. Un résultat sûr que vous pouvez obtenir avec un calculateur de placement financier.
SIMULATEUR DE PLACEMENT IMMOBILIER : SES SPÉCIFICITÉS
L’investissement locatif constitue une autre stratégie de placement, qui dispose de ses propres logiques et calculs de rentabilité. Des calculateurs de placement dédiés à l’immobilier doivent être utilisés.
Si la rentabilité brute d’un investissement immobilier est assez simple à évaluer (il s’agit de rapporter le prix de revient du bien immobilier aux revenus issus de la location de celui-ci), la rentabilité locative nette est plus complexe à estimer. Pour la calculer, il faut prendre en compte : les frais de financement de l’investissement (comme les intérêts de l’emprunt et les assurances) ; les charges locatives (taxe foncière, entretien, gestion, fiscalité des revenus locatifs…) ; les risques liés à la vacance locative et aux impayés ; mais aussi les avantages fiscaux liés à votre investissement, qui permettent souvent de concurrencer la rentabilité des placements financiers : réductions d’impôts, déductibilité des charges, déficit parfois reportable, amortissements…
Simulation d’un placement financier en loi Pinel
Reconduit jusqu’en 2024, le dispositif Pinel vous permet de bénéficier d’importantes réductions fiscales à condition de réaliser un investissement locatif sur des zones dites « tendues », A, Abis et B. Vous pouvez prétendre à une réduction d’impôt de 12, 18 ou 21 %, en fonction de votre durée d’engagement à la location : 6, 9 ou 12 ans. Cette défiscalisation est possible dans la limite de 5 500 € par m2 habitable et d’un plafond de 300 000 €.
Le montant maximum de réduction d’impôt calculé par une simulation de placement financier Pinel est de 63 000 €.
Loi Censi-Bouvard : simulation d’un placement dans l’immobilier meublé
Un simulateur de placement d’argent en résidence services vous permettra d’évaluer les avantages procurés par la loi Censi-Bouvard. Ce dispositif garantit en effet une réduction d’impôt équivalente à 11 % du prix de revient de votre bien immobilier (dans la limite de 300 000 € HT), ainsi que la possibilité de récupérer sa TVA à 20 %.
Vous devez investir dans une résidence offrant au moins 3 services hôteliers et accueillant des personnes âgées, des personnes dépendantes ou des étudiants. Le logement acquis doit, de plus, être loué meublé pendant au minimum 9 ans. En contrepartie, la réduction d’impôt peut atteindre 33 000 € sur cette période, et si elle dépasse le montant de votre imposition, vous pouvez la reporter sur 6 ans.
Le placement financier en loi Cosse
Dans le cadre d’une simulation de placement financier, la loi Cosse ancien peut également vous aider à maximiser le rendement de votre investissement. Dénommé « Louer Abordable », ce dispositif vous propose lui aussi une réduction d’impôt pouvant grimper jusqu’à 85 %, en fonction du type de location (classique ou solidaire), et de la zone où est implanté le logement. Ce dernier peut être récent ou ancien et nécessiter ou non des travaux, mais doit être loué non meublé en tant que résidence principale du locataire.
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