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Les nouveaux sites des Jeux Olympiques et Paralympiques ont Ă©tĂ© officiellement validĂ©s par le conseil dâadministration de Paris 2024 le 17 dĂ©cembre 2020.
Ils sâappuient trĂšs largement sur les infrastructures existantes:
DĂšs la phase de candidature, la Ville de Paris sâest engagĂ©e Ă organiser des Jeux sobres et durables, qui impliquent pleinement la sociĂ©tĂ© civile. La Ville a Ă©galement souhaitĂ© que ces Jeux puissent servir dâaccĂ©lĂ©rateur des politiques publiques en faveur du territoire parisien et de la construction mĂ©tropolitaine.
Pour ĂȘtre au rendez-vous de lâHistoire, ils devront rĂ©pondre aux grands dĂ©fis actuels, Ă commencer par la prĂ©servation de notre planĂšte. Parce que notre engagement pour le climat doit nous permettre de penser la ville de demain, et parce quâil doit irriguer tous nos champs dâaction, les Jeux seront vecteurs des transformations de Paris, afin dâagir plus vite, plus haut et plus fort pour le climat.
Câest le choix de Paris pour repenser nos façons de vivre et de nous dĂ©placer, intensifier la lutte contre toutes les formes de discriminations, renforcer le dĂ©veloppement de la pratique sportive et de lâengagement citoyen.
Les Jeux de Paris sont le premier Ă©vĂ©nement sportif international Ă porter lâambition de neutralitĂ© carbone et Ă construire une mĂ©thode inĂ©dite pour rĂ©duire de moitiĂ© les Ă©missions de CO2 par rapport aux prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions de Londres et Rio. Ce seront ainsi les premiers Jeux alignĂ©s sur lâAccord de Paris pour le Climat.
La Ville travaille Ă©galement Ă©troitement avec Paris 2024 pour que ce modĂšle durable de lâorganisation des grands Ă©vĂ©nements soit duplicable Ă lâinternational et partagĂ© avec dâautres organisateurs internationaux. Câest aussi faire de Paris une ville sans plastique Ă usage unique Ă lâhorizon 2024 et ainsi montrer Ă la planĂšte lâexemple dâune ville durable.
Le secteur E recouvre environ 53 000 m2 de surface de plancher pour 525 logements, un immeuble de bureaux, une crĂšche et des locaux dâactivitĂ©s et commerciaux qui devraient accueillir un peu plus de 2 500 athlĂštes et para-athlĂštes Ă lâĂ©tĂ© 2024 et dĂšs 2025, de futurs audoniens.
Pour faire rayonner le savoir-faire français, notamment en matiĂšre de ville durable, le groupement va fĂ©dĂ©rer plus de 50 entreprises françaises impliquĂ©es dans une dĂ©marche bas carbone et rĂ©parties sur lâensemble du territoire. Il propose un mode constructif Ă©conome mixant bois et bĂ©ton bas carbone, mis en Ćuvre par Eiffage Construction, permettant de rĂ©duire de 75% lâempreinte carbone du projet par rapport aux Jeux de Londres.
Le bois sera 100% français, aussi bien pour lâapprovisionnement par les deux plus grands propriĂ©taires forestiers français (la SociĂ©tĂ© ForestiĂšre du groupe Caisse des DĂ©pĂŽts et Groupama), que pour le sciage et la transformation avec le concours de lâentreprise Simonin.
La construction de ce quartier, qui se projette autant dans lâaccueil des athlĂštes en 2024 que des futurs audoniens pour les dĂ©cennies suivantes, laisse aussi une grande place Ă la vĂ©gĂ©tation (25% de pleine terre plantĂ©e) pour apporter de la fraicheur et anticiper les Ă©volutions climatiques. Du sol aux toitures, un paysage intĂ©grant des essences locales se dĂ©cline en plusieurs ambiances: pĂ©piniĂšre de plantes sauvages, jardins maraĂźchers traditionnels de Saint-Ouen, prairie sauvage mais aussi paysage vertical bĂ©nĂ©ficiant des larges balcons. Par ces dispositifs, le label Biodivercity sera atteint sur lâensemble du programme.