En quoi consiste l'isolation thermique d'un logement ?
Publié le

Vous souhaitez sortir du statut de passoire thermique et vous ne connaissez rien à l'isolation thermique ? Nexity vous guide et vous accompagne tout au long de vos travaux d'isolation thermique.
Tout savoir : qu'est-ce qu'une passoire thermique ?
Une passoire thermique, ou passoire énergétique, fait référence à un bâtiment qui présente une très mauvaise isolation thermique. Il s'agit d'une structure qui laisse échapper une quantité importante de chaleur en hiver et qui permet aux températures extérieures de pénétrer facilement à l'intérieur en été.
Une passoire thermique est généralement caractérisée par des défauts d'isolation au niveau des murs, des fenêtres, de la toiture, des planchers ou des portes, ce qui entraîne des pertes d'énergie significatives et des fluctuations de température inconfortables à l'intérieur du bâtiment. Les passoires thermiques sont souvent associées à des coûts de chauffage élevés et à une empreinte environnementale importante en raison de la surconsommation d'énergie.
En tant que propriétaire bailleur, vous pouvez faire appel à Nexity, le premier groupe immobilier français, pour vous accompagner dans votre projet de rénovation énergétique :
- Audit énergétique
- Choix d’un scénario de travaux et estimation de coûts du projet
- Réalisation, suivi et livraison du chantier, piloté par votre gestionnaire et CASBÂ, notre partenaire spécialiste de la rénovation énergétique
Vos travaux de rénovation énergétique en copropriété
Travaux d'isolation intérieure ou extérieure : comment sortir du statut de passoire thermique ?
Pour améliorer la performance énergétique d'un logement, plusieurs travaux d'isolation intérieure ou extérieure peuvent être entrepris :
Isolation intérieure du bâtiment :
- Isolation des combles : L'isolation des combles perdus ou aménagés permet de limiter les pertes de chaleur par la toiture.
- Isolation des murs : L'isolation des murs par l'intérieur avec des matériaux isolants tels que la laine de roche, la laine de verre ou le polystyrène permet de réduire les déperditions thermiques.
- Isolation des planchers : L'isolation des planchers bas, comme le plancher sur vide sanitaire, limite les pertes de chaleur par le sol.
Isolation des murs et de la façade extérieure :
- Isolation par l'extérieur (ITE) : Cette technique consiste à ajouter une couche d'isolant sur les murs extérieurs du bâtiment, améliorant ainsi l'efficacité énergétique et préservant l'inertie thermique des murs.
- Isolation de la toiture par l'extérieur : L'isolation de la toiture par l'extérieur avec des matériaux isolants adaptés contribue à éviter les ponts thermiques et à réduire les pertes de chaleur.
- Isolation des façades : En ajoutant une couche d'isolant sur les façades du bâtiment, on améliore l'isolation thermique globale et l'apparence esthétique.
Fenêtres, ventilation : les autres travaux à envisager :
- Remplacement des fenêtres : Installer des fenêtres à double vitrage performantes limite les pertes de chaleur par les ouvertures.
- Étanchéité à l'air : Assurer une bonne étanchéité à l'air du bâtiment en colmatant les fuites d'air indésirables contribue à une meilleure efficacité énergétique.
- Installation d'un système de ventilation performant : Un système de ventilation efficace permet de renouveler l'air intérieur tout en préservant la chaleur.
Une passoire thermique fait référence à un logement présentant une très mauvaise performance énergétique, souvent désigné par les classes G et F du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ces classes correspondent aux niveaux les plus bas en termes d'efficacité énergétique et indiquent une consommation élevée d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre importantes.
Comment calculer la performance énergétique d'un logement ? La notion de valeur verte
La valeur verte d'un logement fait référence à son niveau de performance énergétique et à son impact environnemental. C'est une mesure de l'efficacité énergétique et de la durabilité d'un logement, qui tient compte de différents critères liés à la consommation d'énergie, aux émissions de gaz à effet de serre et à l'utilisation de ressources naturelles.
Une habitation ayant une bonne valeur verte est généralement caractérisée par :
- une faible consommation d'énergie,
- une bonne isolation thermique,
- l'utilisation de sources d'énergies renouvelables,
- des équipements écoénergétiques,
- une gestion efficace de l'eau,
- une bonne qualité de l'air intérieur
- des matériaux de construction durables.
La valeur verte d'un logement peut avoir plusieurs avantages, notamment une réduction des coûts énergétiques pour les occupants, une diminution de l'empreinte environnementale, une meilleure qualité de vie, une valorisation immobilière accrue et une attractivité sur le marché de la location ou de la vente. Elle peut être évaluée par le biais de certifications environnementales telles que :
- le Label BBC (Bâtiment Bas Carbone),
- la certification NF Habitat,
- la certification Effinergie,
- le label Haute Performance Energétique (HPE)
- les certifications LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)
- BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method).
Les gouvernements encouragent de plus en plus les initiatives visant à améliorer la valeur verte des logements, notamment par le biais d'aides financières, d'incitations fiscales, de subventions ou de réglementations en faveur de la construction durable et de la rénovation énergétique.
La performance énergétique est désormais un critère de décence
La réglementation française a introduit une mesure appelée "décence énergétique" pour les logements locatifs. Cette mesure vise à encourager la rénovation énergétique des passoires thermiques, c'est-à-dire des logements avec une mauvaise performance énergétique.
En vertu de cette réglementation, les propriétaires de passoires thermiques doivent effectuer des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance énergétique de leur logement. Si ces travaux ne sont pas réalisés, il peut devenir difficile, voire impossible, de louer le logement dans la durée.
La raison principale de cette mesure est de lutter contre la précarité énergétique et de réduire la consommation d'énergie des logements en France. Les passoires thermiques ont une consommation d'énergie élevée et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. La rénovation énergétique permet d'améliorer l'efficacité énergétique d'un logement, ce qui réduit les dépenses énergétiques pour les locataires et a un impact positif sur l'environnement.
En envisageant la rénovation énergétique d'un logement, les propriétaires peuvent non seulement se conformer à la réglementation, mais aussi améliorer la valeur de leur bien immobilier. Les logements rénovés énergétiquement deviennent plus attractifs pour les locataires, car ils offrent des factures énergétiques réduites et un meilleur confort thermique.
Les plus énergivores des logements ayant un DPE G sont interdits à la location depuis le 1er janvier 2023. Ce sera également le cas de tous les logements de classe G en 2025, puis F en 2028 et E en 2034. Une seule solution pour continuer à louer : effectuer des travaux de rénovation énergétique, notamment grâce aux aides financières.
Mauvaise isolation énergétique d'un logement : quel impact sur le loyer ?
La mauvaise isolation énergétique d'un logement peut avoir un impact sur le montant des loyers de plusieurs façons
Charges énergétiques élevées
Un logement mal isolé aura tendance à consommer plus d'énergie pour le chauffage et la climatisation. Les locataires seront donc confrontés à des factures énergétiques plus élevées, ce qui peut réduire leur budget disponible pour le loyer.
Moindre attractivité du logement
Les locataires potentiels sont de plus en plus sensibles à la performance énergétique d'un logement. Un logement mal isolé peut être perçu comme inconfortable, avec des températures extrêmes en été et en hiver, ce qui peut décourager les locataires de s'y installer.
Conformité à la réglementation
Comme mentionné précédemment, la réglementation française exige désormais une décence énergétique minimale pour les logements locatifs. Les propriétaires de passoires thermiques peuvent être tenus d'effectuer des travaux de rénovation énergétique pour se conformer à la réglementation.
Afin d'attirer les futurs locataires, les propriétaires de logements énergivores peuvent être tentés de baisser les loyers de leurs biens par rapport au prix du marché. À l'inverse, certains peuvent chercher à récupérer une partie de leurs investissements et des travaux entrepris en augmentant légèrement les loyers.
Sachez que selon la localisation géographique, le dispositif d'encadrement des loyers plafonne les loyers. C'est par exemple le cas à Paris, Bordeaux ou Montpellier. En outre, depuis le 24 août 2022, il est interdit de réviser annuellement les loyers des logements ayant une classe énergétique F ou G en raison du gel des loyers mis en place.
Selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la rénovation thermique d'un appartement ou d'une maison peut entraîner une réduction de 60 % des factures d'énergie. Cela peut jouer un rôle important pour éviter les périodes de vacance locative qui impacte la rentabilité de votre investissement.
En quoi consiste l'isolation thermique d'un logement ? Tout ce qu'il faut retenir
Quels sont les différents types d'isolation thermique ?
Les différents types d'isolation thermique comprennent l'isolation des murs par l'intérieur ou par l'extérieur, l'isolation des combles et des toitures, l'isolation des planchers, l'isolation des fenêtres et des portes, et l'isolation des systèmes de chauffage et de ventilation.
Ces méthodes permettent de réduire les pertes de chaleur et d'améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment, contribuant ainsi à réduire la consommation d'énergie et à créer un environnement intérieur plus confortable.
Quelle est la meilleure solution d'isolant thermique ?
Le choix de l'isolant dépend des caractéristiques spécifiques du projet, telles que le type de structure, le climat local, les contraintes budgétaires, etc. Certains isolants couramment utilisés incluent :
- la laine minérale (laine de verre, laine de roche),
- le polystyrène expansé (PSE),
- le polyuréthane (PUR),
- les panneaux de fibres de bois, etc.
Il est recommandé de consulter des professionnels du bâtiment pour déterminer le meilleur isolant adapté à chaque situation.
Est-ce que l'isolation à 1 € existe toujours en 2023 ?
L'offre commerciale permettant d'isoler sa maison pour 1 € n'est plus disponible en 2023, celle-ci ayant pris fin le 1er juillet 2021. Toutefois, les foyers français peuvent toujours bénéficier de solutions telles que des subventions pour alléger les coûts des travaux d'isolation.
Ces subventions sont disponibles pour aider à réduire le budget nécessaire à l'amélioration de l'isolation des maisons et des appartements.
Quelle épaisseur d'isolation pour les murs extérieur ?
Lorsqu'il s'agit d'isoler les murs par l'extérieur, l'épaisseur recommandée varie généralement entre 9 et 14 centimètres, en fonction de la solution utilisée.
Pour la mousse phénolique (ou résolique), une épaisseur moyenne de 9 centimètres est couramment utilisée, tandis que pour la laine de verre, une épaisseur de 14 centimètres est souvent préconisée.
-
Logement en DPE classe F : ce qu'il faut savoir pour améliorer sa consommation énergétiqueVous êtes propriétaire bailleur ou copropriétaire d'un logement ayant…
-
Loi climat et résilience : la rénovation énergétique, quelles conséquences pour votre logementAvec la loi Climat et Résilience, l'objectif du gouvernement est d'intégrer…
-
Rénovation d’un logement locatif : toutes les aides auxquelles vous avez droitBonne nouvelle, pour aider les propriétaires bailleurs à financer…
-